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Les bilingues sont-ils protégés contre la superstition?

Repéré par Peggy Sastre — 25.11.2017 - 13 h 17, mis à jour le 25.11.2017 à 13 h 17
Repéré sur The Quarterly Journal of Experimental Psychology, The British Psychological Society Research Digest
Dites «chat noir» en allemand | Kopernikus1966 via Flickr CC License by
Une nouvelle étude confirme que penser dans une langue étrangère nous permettrait de penser mieux.
On savait les cerveaux des bilingues plus efficaces que les autres. Une nouvelle étude de psychologie expérimentale confirme que penser dans une langue étrangère peut s'avérer être un bouclier assez efficace contre beaucoup de biais cognitifs assez fâcheux pour notre compréhension du monde.
Selon le psychologue Constantinos Hadjichristidis, chercheur à l'université de Trente (Italie) et auteur principal de l'article, passer d'une langue à l'autre permettrait de court-circuiter notre pensée intuitive –le fameux «Système 1», notamment théorisé par le Prix Nobel d'économie Daniel Kahneman. Ce qui nous forcerait à utiliser nos capacités cognitives parmi les plus rationnelles. En l'espèce, le bilinguisme semble fonctionner comme un vaccin contre la superstition.
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