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Dossier et revue de presse du Collectif pour le français au travail

Télécharger le dossier de presse de la conférence de presse du 8 février 2006 du Collectif pour le français au travail.

Les dérives inacceptables dont ce  dossier témoigne montrent, s'il en était besoin, que le tout-anglais ne répond pas à des motivations économiques. La démonstration devrait au moins en être apportée. Nous disons bien le tout-anglais, car l'usage de l'anglais, comme d'autres langues étrangères, en fonction des contextes, n'est pas en cause. Quand des entreprises allemandes ou franco-allemandes recherchent en vain des personnes maîtrisant l'allemand et l'anglais, en plus du français, ce n'est pas pour que l'anglais s'impose comme la langue unique en toutes circonstances.

Soyons clairs : les motifs sont autres qu'économiques et relèvent d'un pur impérialisme pour les uns et pour les autres d'aspects comportementaux qui mériteraient d'être qualifiés.

Autre conclusion : seule une sensibilisation et une prise de conscience des citoyens qui sentent bien que c'est leur identité et celle de l'Europe qui sont en cause,  peut changer ce nouvel ordre des choses qui s'installent.

Revue de presse :

Ci-après commentaire du modérateur de cette conférence de presse, Yves Montenay, au sujet de l'article du Monde dans son édition du 10 février .

"En tant que modérateur de la conférence de presse à laquelle vous avez assisté, j'ai lu attentivement l'article que vous nous avez consacré.
Si vous avez fidèlement évoqué le franglais "corporate" et l'anglomanie, il
nous semble que le problème principal n'est pas là. Les syndicalistes se sont
plaint que l'anglais leur était imposé de manière inutile,
entraînait  un gâchis de compétences, des injustices dans les carrières, voire
devenait un critère de choix des victimes des plans sociaux et qu'il en résultait finalement violence et humiliation au travail.
Vous vous souvenez qu'en tant qu'ancien patron international, j'ai témoigné que les prétendues simplifications et économies de traduction dues à  l'usage de l'anglais ne pesaient pas lourd face au mauvais emploi des ressources humaines.
> De plus, les intervenants ont insisté sur l'illégalité de faire travailler en anglais, tant du fait de la loi Toubon que de l'article 2 de notre constitution. Les interventions ont également fait ressortir que cette question de la langue de travail s'ajoute à la pression de l'anglais dans d'autres milieux et notamment à Bruxelles, cela toujours en contradiction avec les textes. Une partie des "élites" semble vouloir imposer au peuple un changement de langue par des voies non démocratiques.
Pouvez-vous soit citer ce message, soit faire apparaître cette question d'une autre façon ? Il s'agit d'un problème grave qui dépasse largement le ridicule de quelques phrases en franglais."
 
Voir l'article des Echos "Sus au globish " et la dépêche de l'AEF

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