« On ne peut plus écrire son paysage ni écrire sa propre langue de manière monolingue. Par conséquent, les gens qui, comme par exemple les Américains, les États-Uniens, n’imaginent pas la problématique des langues, n’imaginent même pas le monde. » (« L’imaginaire des langues : entretien avec É́douard Glissant », par Lise Gauvin ; dans Études françaises : « L’Amérique entre les langues », volume 28, numéros 2-3, automne–hiver 1992.)