ONFR+ - Actualité - Publié le 11 octobre 2019 - Photo : Le ministre Franck Riester (au centre) visite le LUV, le studio de production numérique de TFO. Crédit image: TFO
TORONTO – « Il y a pas une mais des langues françaises. » La phrase du ministre français de la Culture, Franck Riester, vient apporter un éclairage dissonant au moment où les propos de Denise Bombardier enflamment les francophones en contexte minoritaire sur les réseaux sociaux.
En déplacement à Toronto, le porte-drapeau de la culture française est venu prendre le pouls de l’industrie culturelle canadienne. En pleine réforme de l’audiovisuel, son pays se pose la question de l’avenir de la diffusion culturelle et médiatique.
L’occasion de l’interroger sur la qualité du français et son rayonnement dans le monde, alors que Denise Bombardier a remis sur la table l’épineux dossier du français en milieu minoritaire.
Les avis tranchés de l’écrivaine et journaliste alimentent une avalanche de commentaires depuis la diffusion de son reportage Denise au pays des Francos et ses apparitions dans l’émission Tout le monde en parle (TLMEP), une des plus écoutées du Canada.
Elle s’alarme, entre autres, du développement d’un français approximatif, teinté d’accents inaudibles, qui contribue à un essoufflement de la langue de Molière, que beaucoup qualifie désormais en Ontario de langue de la résistance.