Des patrons français pour le tout-anglais aux patrons étrangers qui pratiquent le français, un changement de génération !

L'hebdomadaire le Point a mené une enquête auprès de six patrons qui ont plusieurs points communs : ils ne sont pas français et dirigent des entreprises hexagonales de premier plan, des firmes puissantes et emblématiques. Ils gouvernent aux destinées d'Air France, d'Axa, de Fnac Darty, de Renault, de Sanofi et de Stellantis, fruit de la fusion entre PSA Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler.

A la question

Parlez-vous français ? Voici la réponse de Thomas Buberl (photo POOL/REUTERS)

Thomas Buberl a pris beaucoup de plaisir à renverser l'ordre établi. Son prédécesseur, Henri de Castries, avait imposé l'anglais comme langue de travail chez l'assureur. Lui a imposé le français à tout le monde et surtout à lui-même. « Je me suis forcé à parler français. Car j'ai rapidement compris que, sans une maîtrise parfaite de la langue, je ne pourrais pas m'intégrer. Lors des premiers mois, j'étais épuisé en fin de journée tant cela me demandait d'énergie et de concentration… Parce que le vocabulaire, la grammaire, c'est une chose, mais comprendre ce qui se dit entre les lignes, comment s'expriment les nuances, les sentiments, les désaccords, c'est une autre histoire. » Buberl vient de fêter ses cinq années de présence sur notre territoire et rêve désormais dans notre langue. Mais il restera toujours l'accent…

A lire sur le site du Point

Lire aussi Ces Français qui dirigent des entreprises étrangères (Le Figaro 01/09/2016)