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Pourquoi le Brexit ne sauvera pas la langue française à Bruxelles (Le Monde)

Le français demeure au sein des instances européennes l’une des trois langues de travail, avec l’allemand et l’anglais, mais il a perdu de son influence depuis les années 1990 ; le départ des Britanniques ne devrait rien y changer.

Par Publié aujourd’hui à 02h59, mis à jour à 06h05 - Les drapeaux français et européen en avril 2017 à Paris. JACQUES DEMARTHON / AFP

En théorie, autour de la table du Conseil européen, le français et l’anglais arrivent ex aequo : parmi les vingt-huit chefs d’Etat et de gouvernement qui s’y retrouvent, trois parlent la langue de Molière – le président français, le premier ministre belge et son homologue luxembourgeois – et autant celle de Shakespeare – l’hôte du 10 Downing Street, le premier ministre maltais et le taoiseach irlandais.

Au sommet des 12 et 13 décembre, on a compté un anglophone de moins. Boris Johnson, qui attendait les résultats des élections dans son pays, n’avait pas fait le déplacement. Et si tout se passe comme prévu – d’ici au 31 janvier 2020, le Royaume-Uni devrait avoir quitté l’Union européenne (UE) –, le premier ministre britannique ne fera plus partie de ce cénacle.

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