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Une autre manière de compter les francophones

Quel que soit le pays, et quel que soit le statut de la langue, l'OIF calcule d'après les locuteurs francophones réels, notamment dans les pays africains dont le français est langue officielle ou co-officielle.

Ce n'est pas la bonne méthode selon Ilyes Zouari, président du Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone (CERMF), pour la raison suivante :

"480 millions ou 270 millions ?

Force est de constater que le chiffre de 270 millions francophones, environ, est régulièrement avancé par les médias. Pourtant, ce chiffre ne correspond à aucune réalité économique, ou encore géopolitique. D’un point de vue social, il est également largement inapproprié pour la simple raison que de nombreuses choses de la vie courante se font en français dans les pays francophones (le français étant la langue de l’administration, de l’enseignement, des affaires et des médias en tous genres, seul ou avec une langue locale partenaire et non concurrente). Dans ces pays, c’est donc l’ensemble de la population qui est en contact quotidien avec la langue française, y compris dans les zones les plus reculées (en regardant la télévision, en demandant un extrait de naissance, en recevant ou en rédigeant une facture...).

De même, la prise en compte de l’ensemble de la population dans toute statistique relative à un pays ou à une région francophone se trouve pleinement justifiée d’un point de vue économique. En effet, tout investissement dans un projet donné, qu’il concerne les infrastructures, l’agriculture, l’industrie ou le secteur tertiaire (services), se fera toujours en fonction de la population totale de la zone concernée, sans distinction aucune entre francophones et ceux qui ne maîtrisent pas encore le français. Et ce, pour la simple raison que tous en bénéficieront et contribueront à sa rentabilisation."

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