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Moscovici affirme, plaisantant à peine, que le français sera la « langue officielle » de l'UE post-Brexit (La Vanguardia - Política)

Traducción: Ivon Lara Vasquez

Bruxelles, 26 juin (EFE).  Aujourd’hui, Pierre Moscovici, Commissaire européen aux affaires économiques et financières, a affirmé sur le ton de la plaisanterie, lors d'un débat de la Commission européenne où il est intervenu dans sa langue maternelle, que le français sera la « langue officielle » de l’Europe post-Brexit.

Devant les participants au 7e forum sur la cohésion, qui se déroule aujourd’hui et demain à Bruxelles, Moscovici a dit : « Je vais profiter de la présence des traducteurs pour parler en français parce que, comme vous le savez, il sera la langue officielle qui vous attend dans l’Europe post-Brexit. Alors, vous devez vous y habituer ».

Le oui des Britanniques au Brexit a semé le doute sur la possibilité de conserver l’anglais comme langue officielle dans l’UE, même si le régime linguistique actuel le protège comme langue officielle de deux autres pays, l’Irlande et Malte et que, lors des dernières décennies, s’est imposé comme la langue de communication des 28 États membres de l'UE.

La polémique a été déclenchée par la réaction des certains eurodéputés français qui, après avoir connu les résultats du référendum britannique, ont demandé que l’anglais ne soit plus la langue dominante dans les communications de l’UE.

Le français, langue officielle à Bruxelles, domina les relations diplomatiques européennes jusqu’à l'adhésion du Royaume-Uni à l’UE en 1973, et plus tard l’élargissement aux pays du Nord et de l’Est. Un an après le référendum sur le Brexit, l’hégémonie de l’anglais se maintient puisqu’il est la langue la plus utilisée au sein de l’UE et parmi les partenaires des 28 États membres de l'UE dans le monde.

En 2015, l’équipe de la Commission Européenne a traduit plus d’un million et demi de documents à partir de l’anglais, par rapport à 76 662 à partir du français et 55 686 à partir de l’allemand, sur un total de deux millions environ, ce qui montre la prévalence de l’anglais à hauteur de 80%. EFE

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